Paul Morlet est un jeune entrepreneur français propriétaire d’une enseigne d’optique. Celle-ci a été fondée en 2014. Composée de plus de 220 collaborateurs, l’entreprise enregistre un chiffre d’affaires remarquable en 2018. L’équipe est répartie partout en France. Le centre logistique de la boîte se trouve à Lyon.
Le parcours de Paul Morlet
Le parcours de Paul Morlet est un facteur de motivation pour beaucoup de personnes. Après un Baccalauréat professionnel en électricité, le jeune entrepreneur lyonnais monte sa première boîte de lunettes personnalisables et publicitaires en 2014. Il se fait guider par Xavier Niel. Ce dernier lui recommande de créer un nouveau concept de lunettes de vue à prix abordables produites en Chine et prêtes à être utilisées dans l’immédiat. Les deux alliés collaborent ensemble pour édifier Lunettes pour tous. Ils ouvrent leur premier magasin à Paris en mai 2014.
L’enseigne clame le slogan « lunettes à 10 € prêtes en 10 minutes ». Elle crée son siège à Lyon et ouvre sa troisième boutique à Marseille en septembre 2015. L’entreprise compte huit magasins dans les principales villes de France (à savoir Paris, Lyon, Bordeaux, Marseille, Toulouse, Lille, Rennes et Nantes) en 2018. Trouvez des informations complémentaires sur www.guide-vue.fr.
Lunettes pour tous augmente sa taille en 2019 et ouvre sept boutiques en six mois. Cela favorise la création d’emplois et la recherche d’emplacements. L’enseigne prévoit le recrutement de trente salariés à plein temps par magasin. Elle projette un embauchage massif de 430 employés en moins de six mois.
Des conseils pour les entrepreneurs
Paul Morlet management conseille les entrepreneurs dans la recherche de modèle économique. Il indique l’existence de deux choix, à savoir l’importation d’un concept à copier et l’invention. La seconde option est celle initiée par l’entreprise. Cette dernière propose aux clients de créer des lunettes adaptées à leurs besoins en seulement dix minutes. Elle lance l’affaire en produisant 300 paires par jour par boutique, contre 2 paires par jour pour le marché normal. L’entreprise a dû trouver un modèle industriel original. Celui-ci lui permet de produire autant de lunettes. Unique en son genre, le concept est lancé pour la première fois par la firme. Il nécessite une bonne taille de boutique, des salariés bien formés, des équipements de travail adaptés, des stocks suffisants et des solutions logistiques performantes. Aucun consultant n’envisageait le modèle économique de Lunette pour tous. La recherche d’équilibre financier est un détail primordial. L’entreprise propose beaucoup de gammes à petits prix. Ces produits constituent peu de marge. La boîte a mis un an et demi pour trouver son modèle économique. Elle a ouvert une boutique à Paris et une autre à Lyon. Le fondateur et son partenaire d’affaires étaient déroutés auparavant, mais ont rapidement décidé d’ouvrir d’autres magasins. Ils ont su affecter le même modèle économique dans leurs points de vente.
Trouver sa propre signature
Paul Morlet recommande aux futurs entrepreneurs de trouver leur signature. Pour monter une affaire, un fondateur ne doit nullement envisager la saturation de l’offre. Il suffit de proposer les produits de manière originale. Chez Lunette pour tous, par exemple, une partie de la clientèle ne se retrouve pas dans l’offre. L’idée de pouvoir servir beaucoup de clients n’est pas toujours vraie. Même avec un concept élargi, chaque enseigne a sa propre cible. Les entrepreneurs doivent rassurer les demandeurs avec des codes classiques. Lorsqu’on a une vision novatrice, il faut pénétrer dans des codes rassurants comme des emplacements réputés, des rues passantes ou près d’enseignes bien établies.
À 27 ans, le dirigeant crée déjà deux entreprises. Chez Lulu Frenchie, il propose la personnalisation de lunettes et chez Lunette pour tous, il fait bousculer le secteur de l’optique en réalisant des paires opérationnelles en dix minutes et à partir de dix euros. Trois ans après l’ouverture de son premier magasin, l’enseigne ouvre huit boutiques et embauche plus d’une centaine d’employés. Elle décroche près de 9 millions de chiffre d’affaires. Cet autodidacte de l’entreprenariat a un parcours remarquable.
Une équipe serviable et attentionnée
Habillés en polos bleus et travaillant dans des cadres agréables, les salariés de Lunettes pour tous sont à l’entière écoute des clients. Certes, les similitudes des magasins de l’enseigne à la pomme sont très visibles, mais les prix sont loin de ceux du dernier iPhone. Les lunettes sont vendues à partir de dix euros et sont prêtes à l’usage en dix minutes. Elles sont remboursées par la Sécurité Sociale. Les produits de l’entreprise s’adressent à tout le monde. Les clients potentiels sont composés de profils aisés et de profils modestes. Au nombre de 300, ils achètent une ou plusieurs paires de lunettes par jour dans la boutique de Paris. Avec un tarif aussi abordable, c’est surtout le volume de vente qui génère la rentabilité. Pour vendre près de 110 paires de lunettes par jour, l’entreprise doit s’installer dans des cités denses.